La question qui se pose n’est pas ce que l'on doit faire, tout est a faire, tout est a refaire, mais plus tôt de savoir ou on doit reconstruire compte tenu des antécédents du lieu. Nous sommes dans une zone économiquement sinistrée depuis trente ans, par les eaux depuis vingt et par les mouvements de sol depuis six semaines.
Les répliques ne sont pas terminées, on en attend d’autres sur Esmeraldas. On ne connaît pas le projet d’urbanisation de la zone et encore moins les intentions des autorités sur cette population. Si le tourisme reprenait, seule la côte, pour le moment épargnée, pourrait espérer en tirer profit.
La topographie des lieux est précaire aussi, avec une forte vague dont le passage est facilitée, quelque fois par la culture des crevettes. La route pourrait être coupée et le village dévasté. On manque beaucoup information sur le sujet.
Avec de tels chocs, la le temps est hors de ces gonds, la désordre règne . Si les efforts accomplis pour tout effacer, tout oublier et tout recommencer sont nécessaires, on doit aussi recourir a nos expériences acquises depuis longtemps et " faire surgir la mémoire de nos mains " , pour agir dans le présent, face à des événements en partie aléatoires.
Les communications Internet sont coupées, mais les gens ont u bon sens, un verbe fluide, parfois fleurie pour formuler leurs projets économiques, socio-culturelles avec le désir d'établir un nouvel équilibre . Pour soutenir cette démarche courageuse, la Factoría est pret de mettre en place un atelier de réhabilitation et de reconstruction pendant trois semaines.
La memoria de los manos atelier de reconstruction en zones sismiques
La Factoría et ces collaborateurs s’engagent à concevoir un projet et à la réalisation avec les autochtones d’ une structure d’accueil d’environ 300 m2 pour la commune sur le lieu juridiquement défini par ces bénéficiaires et les gestionnaires du projet.
La chronologie et la méthodologie de la proposition
Dans un premier temps nous allons assurer l’alimentation du site, en eau et en électricité ainsi que l’évacuation des eaux usées.
Avec l’aide des machines disponibles sur les lieux pour la démolition et du terrassement, on peut commencer les fondations dans le but de créer une structure antisismique équipée d’une dalle de béton brut d’environ 150 m2
Pour assurer la discipline, la disponibilité, la ponctualité et l’engagement des participants, nous souhaitons avoir une présence journalière des autochtones en couvrant les frais de nourriture grâce à l'argent récolté auprès des diverses organisations.
L’aménagement de la structure qui assure une toit, serait évolutive sur la base de propositions acceptables par les gestionnaires responsables des activités et de son future.
L’étanchéité du toit, grâce à un composant léger et translucide, est en cours d’études.
Une fois les études terminées et les fonds disponibles, une délai de dix a quinze jours de travail est a prévoir pour les réalisations.
Financement
D'autre part il faut réunir rapidement les différents partenaires du projet afin de prévoir un espace permettant l'élaboration des projets économiques et socio culturels des habitants de la commun. Les fonds devront être réunis aussi bien en provenance du privé que du public, en s'appuyant sur le la volontariat local et la Factoría, pour la réalisation des objectifs.
L’architecture
Une structure légère et adaptée à l’état de lieux décrits, doit répondre aux conditions géographiques et économiques du site. Avec la canna de la zone si possible, mais également avec de l’aluminium et de l'acier inoxydable pour un assemblage assurant la résistance par sa flexibilité.
Le sol serait une dalle de ciment de 12 cm, armée d'un grillage métallique, recouverte par un plancher de bois flottant, amarré sur les quatre piliers de fondation.
Les piliers centraux du toit seraient constitués par deux armoires et l’escalier d’accès a une second niveau de bureaux ou de réserve.
Le toit couvrant le quasi totalité de la surface disponible, recevrait du paja toquilla dans le futur, mais une couverture étanche et provisoire est a l’étude. Ce dernier est posé sur des colonnes de cannas autour desquelles des tables de travail mobile seront installées pour les diverses activités.
Nous sommes prêt avec les plans, le devis et la logistique pour intervenir.
La pédagogie et la méthodologie consistent en architecture à prendre sa plume, en écoutant et en parlant avec les bénéficiaires du projet.
Le dialogue est la première pierre apportée à la fondation de l’édifice. C’est ainsi que les bénéficiaires commenceront a s’approprier le projet. On profitera de l’occasion pour s'intéresser aux expériences des pêcheurs en mer du nord, vivant depuis des siècles a 5 mètres sous l’eau.
La nouvelle technologies seront une secours pour visualiser le projet, étape par étape, en trois dimensions. Comprendre c’est déjà s'approprier le projet et contribuer à sa réalisation. La compréhension permet a tous de s'exprimer et de réveiller la mémoire des mains, cet automatisme acquis par le corps est indispensable à nos actions.
L’expérience serai documentait et la méthodologie aplicable et adoptable en autres lieux.
Les expériences acquises, ces cinq dernières années, dans le domaine de la construction, ont été réalisées sur la Costa et dans la Sierra. Nous avons créé divers prototypes, économiques et résistants aux séismes. Toujours en relation avec les artisans et les matériaux disponibles sur place .
Cela nous a permis de mobiliser l’Université Catholique de Guayaquil à travers un contrat qui nous lie et qui suppose sa participation. Il est également entendu que nos prestations sont gratuites sous réserve de nos droits pour toutes reproductions, sans notre accord préalable.